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De l’utilité de savoir (parfois) se prendre la tête.

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Cette semaine, nous avons été assez passionnés par l’interview de Gérard Noiriel et Stéphane Beaud, à propos de leur livre « Race et sciences sociales : Essai sur les usages publics d’une catégorie » (Ed. Agone).

Au-delà du sujet de l’ouvrage, c’est l’approche méthodique défendue par ces 2 experts, l’un en histoire, l’autre en sciences sociales qui nous a passionnés. Comme il le disent, leur métier consiste à « refroidir la matière chaude ». Pourtant, par la nature même des thèmes qu’ils étudient, ces 2 scientifiques se trouvent souvent pris à partie par ceux qui abordent les phénomènes sociaux qu’ils étudient par le seul prisme de l’émotion.  Face à cela et aux raccourcis qui brouillent la réalité, ils réclament la neutralité et l’autonomie qui sied à leurs pratiques, à une époque où, on le sait, « les opinions sont des faits comme les autres ». Et là, vous vous dîtes « Hey, est-ce qu’on n’est pas un peu loin de vos bases, là ? ». Peut-être mais pas tant que ça.

En tant que conseil, notre rôle est aussi de prendre le temps de l’observation objective, de l’analyse tempérée pour faire émerger les vrais problèmes et identifier les enjeux.
C’est sur cette base saine que peut ensuite s’élaborer le travail créatif où la subjectivité  trouve alors toute sa place.

C’est ainsi que nous sommes intervenus pour Belleville, belle et prometteuse marque de mode masculine mêlant sur-mesure et prêt-à-porter. A partir de l’histoire de son fondateur, Gilles Attaf, et de son engagement en faveur du made in France, nous avons imaginé un territoire unique, enraciné dans l’histoire et l’image de ce quartier populaire. Jetez donc un coup d’œil à ce cas ici.

#Vendredi
CestPhiloosophie

Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes

Jacques-Bénigne Bossuet